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Articles

Affichage des articles du août, 2010

Happy trouvaille de la semaine #13 Mr Folly

Gros GROS coup de coeur cet été pour Mr Folly , jeune artiste qui se paye le luxe d'être autodidacte... Inspiré par le hip hop et la culture urbaine en général, ce petit génie applique la technique du graff à la photo. Sa dernière série (sauf visuel ci- dessous) est d'ailleurs réalisée en collaboration avec un photographe, Eric Madeleine . A la bombe, au feutre Posca ou à la peinture, Mr Folly réalise des pochoirs personnalisés d'où jaillissent la force de ses sujets et la poésie des mots qu'il leur appose. Je ne sais pas ce que vous en penserez, mais je trouve ça vraiment génial et nouveau dans la technique. Pour vos beaux yeux: Si vous êtes conquis, vous pouvez vous rendre sur le site de Mr Folly, comprendre les étapes de sa technique et même passer une commande personnalisée...

Happy trouvaille de la semaine #13 : Peinture au pétrole, une création pas vraiment soutenue par la fondation BP

Brian Borrello, New Orleans Skyline, digital print, BP Deepwater Horizon oil, 12 ¾" x 36" (unframed), 2003/ 2010. $290 (unframed). Edition of 100. Pour venir en aides aux victimes de la marée noire, un artiste de la Nouvelle Orléans - Brian Borrello - met en vente 100 tableaux réalisés en utilisant le fuel déposé par BP sur les côtes. Beau geste, belle idée. Beau tableau?

L'apéro arty à consommer sans modération

La customisation des bouteilles d' alcool est le nouveau dada des chargés de comm et des marketers (cf article sur le champagne Dom Pérignon ). Il faut dire que le collector et le design s'accordent bien avec le support! Les marques veulent se différencier et apporter de la valeur ajoutée à leur consommateurs : du distinctif, de l'inédit, du collector, du beau - what else? Absolut Vodka , pourtant connu pour ses bouteilles ultra épurée, a tenté l'opération arty avec 2 artistes, Stephen “ESPO” Powers et Chino Aoshima. La campagne s'appelle " the Absolut Art of Sharing "... Chino Aoshima Stephen “ESPO” Powers La célèbre marque de whiskey Ballantine's a quant a elle confié sa bouteille au designer londonien Kacper Hamilton [il vient de la même école que les designers de Dom Pérignon, ndlr !], renouvelant son discours de marque autour de l'idée " d'art de la dégustation ". Le set de dégustation (carafe + verres à whiskey) qu'i

Post-it s'offre une expo pour ses 30 ans : "ideas that stick" again...

L'anniversaire d'une marque est l'occasion unique d'une communication événementielle originale: mission accomplie pour le mythique Post-it qui a organisé le 3 aout dernier à New York un arty contest entre des étudiants en design. L'objet du concours était de réaliser en Post-it le plus grand panneau d'affichage, et cela, de manière artistique of course! Plus de 100 000 Post-it ont été mis a disposition de chacun des concurrents, avec pour thème les rêves de futur des enfants américains. Cerise sur le tableau, c'est une star de série américaine- Angela Kinsey- qui a inauguré le panneau gagnant. Il s'agit d'une oeuvre de Eric Daigh, un artiste conceptuel déjà célèbre pour ses portraits ... en punaises.

Frey Wille : l'art comme mission

S'il y a une marque qui se revendique comme "artistique", c'est bien la maison FREY WILLE , qui crée des bijoux émaillés et colorés depuis 1951. La marque de luxe conjugue art et artisanat en produisant des créations uniques ou en édition limitée. Inspirées par des artistes ou des styles de renom, les collections FREY WiILLE disent ouvertement leur amour de l'art et des arts déco, et cela est au cœur de leur stratégie marketing : leur mission: "apporter à nos clients, véritables aficionados, la joie de vivre et l'art au quotidien" . Pour découvrir les collections Klimt, Mucha, Hundertwasser, Monet ou encore Contemporary Art, rdv sur leur site !

L'Oréal et François-Marie Banier : Quand l'art et la communication corporate font polémique

Les relations exclusives entre le monde de l'argent et celui de l'art tiennent beaucoup au fait qu'ils se sont rendus nécessaires l'un à l'autre. Et ça n'est pas nouveau. Parfois critiquées, mettant en doute la liberté laissée aux artistes ou encore le réel retour sur investissement des entreprises mécènes, ces relations se révèlent pourtant souvent harmonieuses. Mais l'actualité de l'affaire Bettencourt met à jour ces liaisons entre l'art et les marques qui peuvent être dangereuses : la « convention de parrainage » assortie d’un « contrat de prestations » entre L’Oréal et François-Marie Banier a déclenché la colère des actionnaires qui ont porté plainte pour abus de biens sociaux. Motif justifié par un contrat qui s’élève tout de même à 405 000€ par an depuis 2002… Mme Bettencourt aurait également acheté à la société du peintre photographe pour 770 000€ de clichés (Le Monde du 31/07/2010). Si ces montants ne sont pas inédits sur le marché de