Trouvé sur le net (merci K.), ce clip musical, "Hold your horses" :
C'est une bonne illustration de la récupération des codes de l'art dans la communication. Ici on voit à quel point les tableaux classiques sont universels, comme ils ont le pouvoir de contenir des références qui nous sont familières, en tout cas que nous reconnaissons: une couleur, une position, un style,....
Ici, on retrouve le tableau original de façon évidente, puisque les signes de reconnaissance sont explicites (d'où l'humour et le plaisir à deviner l'oeuvre parodiée) : les oeuvres renferment une charge symbolique que nous reconnaissons de manière presque inconsciente.
Ici, on retrouve le tableau original de façon évidente, puisque les signes de reconnaissance sont explicites (d'où l'humour et le plaisir à deviner l'oeuvre parodiée) : les oeuvres renferment une charge symbolique que nous reconnaissons de manière presque inconsciente.
J'avais bien aimé l'année dernière les photos de l'artiste Jocelyne Grivaud qui mettait en scène Barbie dans des oeuvres de maîtres (http://www.barbiemamuse.com/). Ce qui était admirable, c'était la parfaite imitation, mais le défi communicatif est encore plus grand il me semble lorsque l'oeuvre est simplement suggérée, c'est à dire que les codes de la toile originale ne sont qu'implicites. Cette récupération faite de suggestion est très souvent l'apanage de la publicité. C'est surtout récurrent dans les publicités papier des produits de luxe, et des parfums en particulier. Ici, le message visuel est quasi subliminal, car on peut ne reconnaitre le code culturel qu'inconsciemment, et donc adhérer à la vision esthétique de la publicité sans en connaitre véritablement la raison.... Voici un exemple, avec Danaé et sa pluie d'or mythologique, repris par la marque Dior pour le parfum "j'adore" dans un cocktail iconographique et ultra érotique: on retrouve la Danaé de Titien ou de Klimt,(...) mais aussi l'extase de sainte Thérèse du Bernin... Sans faire d'analyse experte, on voit très bien comment les codes de l'art sont repris implicitement pour nous faire adhérer à l'image de la même façon que l'on pourrait être fasciné par la vision esthétique d'un grand classique. Les publicitaires ont utilisé tout l'art de la "sémiologie visuelle", la science des signes appliquée à l'image!
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